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Publié le par vero

La lutte contre les violences faites aux femmes

 

Des millions de femmes dans le monde sont victimes de violence sous ses formes les plus diverses et les plus choquantes: abus sexuels, prostitution, mutilations sexuelles, brutalités au sein de la relation conjugale, au sein de la famille.
En somme, cet éventail de violences ne peut que nous heurter et nous indigner. Contrairement à ce qu’on peut penser, toutes les sociétés, toutes les couches sociales sont concernées. La violence peut toucher tout le monde.

En France, les chiffres de la violence faite aux femmes sont très inquiétants.
Selon les derniers chiffres, une femme meurt tous les deux jours suite à des coups portés par son conjoint, une femme sur dix a été victime de violence conjugale durant les douze derniers mois. Ces chiffres ne sont pas réellement une découverte ou une grande première pour les associations de défense des droits des femmes qui, depuis des années, œuvrent pour dénoncer ces actes abjects.


C’est pour agir encore davantage que nous avons décidé d’initier un collectif d’associations, afin que la lutte contre les violences faites aux femmes soit décrétée Grande Cause Nationale 2010 .


Sur le plan international, de nombreuses mesures ont été prises pour lutter contre les violences faites aux femmes. On peut citer à titre d’exemple, la convention de 1979 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la plate-forme d’action de la conférence de Pékin de 1995, le programme Daphné mis en œuvre sous la houlette conjointe du Parlement européen et du Conseil pour encourager très vivement associations et ONG à se mobiliser pour combattre la violence faite aux femmes non seulement dans l’Union européenne mais également en dehors de la zone dite européenne.

Le programme a souligné le rôle très important joué par les ONG et les associations dans ce combat puisqu’elles constituent selon la commission et le parlement européens, un instrument efficace à privilégier pour mener à bien la lutte contre les violences faites aux femmes.

A l’échelle nationale, une loi visant à renforcer la prévention et la répression des violences a été adoptée à l’Assemblée Nationale, le mardi 13 décembre 2005.

Cette loi étend « la circonstance aggravante » car actuellement, elle ne concerne que les personnes mariées, concubins, et pacsés et aux « ex ». Par ailleurs, l’article 1° de la loi comprend également les « infractions commises en raison des relations ayant existé entre l’auteur et la victime », ce qui inclurait la jeune Chahrazade brûlée vive à Neuilly sur Marne. En outre, plusieurs amendements concernant les mariages forcés ont été annexés au projet de loi comme par exemple, l’âge légal du mariage des femmes qui s’aligne désormais sur celui des hommes, c’est-à-dire à 18 ans et plus 15.

Il faut féliciter Maitre Clotilde Lepetit, avocate de Ni Putes Ni Soumises, qui est à l’origine de l’ensemble de ces propositions.

Il est devenu urgent de faire prendre conscience à l’ensemble des citoyens français et citoyens de tous les pays du monde de l’ampleur de ce phénomène.

La nécessité d’une action collective concertée pour défendre les droits des femmes et éliminer toutes les formes de violences doit être affirmée davantage. Aujourd’hui, nous devons nous mobiliser et agir ensemble car la violence nous concerne Toutes et Tous.

Publié dans ni putes ni soumises

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