brochure pour les victimes
Délégation départementale des droits des
femmes et à l’égalité des chances
tél : 01.40.97.22.91
Antenne 92 de l’Institut de victmologie
Antenne 92 de l’Institut de Victimologie
118 avenue du général Leclerc
92340 Bourg la Reine
Adresse électronique : m-salmona@victimo.fr
SI VOUS AVEZ
SUBI OU SI
VOUS SUBISSEZ
DES VIOLENCES
Informations médicales
Elles peuvent être
:
-
Verbales (injures, hurlements)
-
Psychiques (contraintes, chantages
dénigrements, humiliations)
-
physiques (coups et blessures)
-
sexuelles (viols, agressions sexuelles,
mutilations sexuelles)
-
économiques
Uniques ou répétées, elles sont :
-
graves, ce sont des atteintes à l’intégrité
psychique et physique , à la dignité, au droit
à vivre en sécurité et libre, elles sont
illégitimes et punies par la loi
- -
fréquentes, présentes dans tous les
milieux socio-culturels, méconnues, sousestimées,
non-identifiées, souvent déniées ou
tolérées ; 10% à 20% de violences
conjugales, 10 à 30% de violences sexuelles,
20 % de violences au travail, 20000 enfants
maltraités en 2005……
-
le plus souvent commises par des
proches
: les violences intrafamiliales et
conjugales ne sont des affaires privées, mais
de société, liées à des inégalités, ce sont des
circonstances aggravantes
-
spécifiques, elles s’exercent
majoritairement sur les femmes par les
hommes, sur les enfants par les adultes, sur
les plus vulnérables
-
intentionnelles, les violences ont pour
but de contraindre, de dégrader l’autre pour
le soumettre, les agresseurs s’autorisent à
avoir ces comportements ils ne sont pas
violents par essence ou par pulsions.
Les violences .
. .
Antenne 92
de L’Institut de victimologie
Les violences ont de graves
conséquences sur votre santé,
sur votre intégrité physique et
psychique.
Les violences sont une atteinte
à votre dignité et à vos droits.
Si vous êtes un enfant, un adolescent,
une femme, les violences familiales,
conjugales, sexuelles NE SONT PAS
UNE FATALITÉ, ce sont des problèmes
de société contre lesquels on peut
lutter.
Que faire ?
Ne pas rester seul(e), se faire aider et surtout
EN PARLER
Les violences ne sont pas une fatalité, de plus en plus
de lois, de ressources existent pour lutter contre
elles, pour les dénoncer et les faire cesser
Les personnes qui utilisent contre vous la violence peuvent
et doivent renoncer à ces comportements violents en se
faisant aider par des professionnels spécialisés, et elles ont à
répondre de leurs actes face à la loi.
Si vous présentez des symptômes, des troubles
psychotraumatiques
,
qui dans plus de 80% des cas améliorera de façon
importante votre santé et de votre qualité de vie (cf étude
pilote du 92, Salmona-2008)
Numéros et sites utiles nationaux:
- 119
(enfance maltraitée)
- 39-19
(violences conjugales)
- 08 VICTIMES : 08 842 846 37
- SOS-VIOL
(CFCV)
: 0 800 05 95 95, http://www.cfcv.asso.fr
- AVFT
: 01 45 84 24 24 (association contre les violences
faites aux femmes au travail)
http:/www.avft.org/
- INAVEM : 0 810 098
609 (associations d’aide aux victimes)
- VICTIMO
(réseau de santé)
: http://www.victimo.fr
sur le 92
: FVV 92 : 01 47 36 96 48 (Femmes Victimes de
Violences)
, consultez votre médecin qui vousorientera vers une consultation spécialisée de
psychotraumatologie, prise en charge par la sécurité sociale
: à des proches fiables, à votre médecin, à
des professionnels de la santé, du social, du judiciaire, à la
police ou la gendarmerie, à des associations spécialisées.
Délégation départementale
aux Droits des Femmes et à
l’Egalité des Chances